30 hectares de Nature préservée

30 hectares de Nature préservée

Le parc de Samara permet également de découvrir différents espaces « naturels » : arboretum, labyrinthe des plantes sauvages, marais, larris...

L'arboretum

L’arboretum est un vaste espace planté de 60 espèces forestières d’Europe et d’ailleurs.

Vous pourrez par exemple y découvrir le ginkgo qui est la plus vieille essence arboricole encore vivante sur notre planète, il résiste à la pollution des villes, aux parasites et même au retombées radioactives.

A l’origine, un thème symbolique structure la forme de l’arboretum, celui du héros : l’homme, confronté à un monstre marin. Vue du dessus l’œuvre de Bruno Lebel, concepteur et architecte du parc, s’apparente à un poisson de 700 mètres de long. Le combat que mène le héros se déroule dans la croix au centre de la partie nature : le labyrinthe végétal. Bruno Lebel explique : "Cet endroit du site m’a suggéré des impressions d’où se dégagea progressivement une image primordiale d’abord confuse, puis ensuite évidente : un monstre marin dévoreur auquel un héros était confronté. Cette image devint le lien entre la forme du terrain et un archétype ancestral."

Des panneaux vous renseignent sur la distribution géographique, le milieu ou encore l'utilisation passée et actuelle de chacune des essences de l'arboretum.

Le labyrinthe végétal

Le labyrinthe végétal est au cœur de l’arboretum. Dans la symbolique crée par l’architecte Bruno Lebel, le labyrinthe est un mandala : un parcours difficile à mener pour que l’homme accède à son accomplissement. Bruno Lebel parle de "voyage initiatique circumambulatoire", il explique : "ce cheminement mène au centre, au tout, aux couches profondes de l’inconscient où gît le trésor".

Le marais

Le marais de Samara est composé d’anciennes fosses de tourbage, exploitées jusqu’au début du XXème siècle. Étendu sur 5,5 hectares de zones humides, le marais fournit un observatoire de la faune et de la flore d’une grande richesse.

Composé d’une mosaïque de milieux (étangs, roselières, saulaies…), ce site constitue un écosystème favorable et de grande valeur pour différentes espèces rares et protégées comme la Grande Douve (fleur), la Gorgebleue à miroir (oiseau) ou encore le Meconème méridonial (insecte)….qu’il est important de préserver.

Le circuit des marais comprend sept étapes correspondant à l’évolution du marais et à ses différents stades de comblement.